Aujourd'hui, en l'honneur de la Journée internationale des Droits des Femmes, nous vous présentons une nouvelle collaboration qui améliore la situation des femmes en position de vulnérabilité en zones rurales. Direction le Ghana, où plus de 4 700 femmes entrepreneurs génèrent des revenus grâce au baobab.
Aujourd'hui, en l'honneur de la Journée internationale des Droits des Femmes, nous vous présentons une nouvelle collaboration qui améliore la situation des femmes en position de vulnérabilité en zones rurales. Direction le Ghana, où plus de 4 700 femmes entrepreneurs génèrent des revenus grâce au baobab.
Depuis la création d'Alterfin en 1994, les femmes jouent un rôle central dans notre stratégie d'investissement. Les soutenir spécifiquement est essentiel car elles ont tendance à avoir un impact plus important que les hommes sur le développement. Lorsque les femmes acquièrent une plus grande indépendance économique, les bénéfices pour le ménage s’en voient généralement accrus car elles investissent en moyenne plus d'argent pour l'éducation, la santé et les besoins de leur famille.
La saison sèche au Ghana dure près de 7 mois. Elle se caractérise traditionnellement par un déclin de l'agriculture et des revenus limités pour les communautés rurales. Durant cette période, les femmes sont dès lors obligées de travailler comme porteuses sur les marchés afin de parvenir à clôturer les fins de mois. Elles délaissent ainsi leur famille et se mettent en danger en voyageant loin de chez elles. En offrant des fruits à maturité durant la saison sèche, le baobab est donc symbole d'espoir pour toute une communauté.
C’est là que l’acheteur social Aduna et Alterfin interviennent et font la différence auprès de ces femmes. Grâce à la commercialisation du baobab - qui ne pousse pas dans des plantations mais à l'état sauvage et qui est donc la propriété de la communauté - les choses changent: les femmes, traditionnellement exclues de la propriété foncière et des opportunités économiques, peuvent désormais avoir accès aux arbres, devenir entrepreneurs et générer des revenus additionnels en cueillant et en vendant les fruits.
En 2021, Alterfin a pris la décision de financer Aduna afin de servir de levier d’impact et de permettre à l’organisation de soutenir plus de femmes ghanéennes. En travaillant avec une ONG locale, l'acheteur social Aduna intègre des milliers de femmes dans la chaîne de valeur du baobab équitable et biologique.
Ce partenaire s'inscrit dès lors parfaitement dans notre stratégie d’investissements qui consiste à ne financer que des organisations où nous pouvons faire une différence significative sur le plan social et environnemental. Sans Aduna, l’investissement aurait été trop risqué et nous n’aurions pas été en mesure d'avoir un impact sur les moyens de subsistance de ces milliers de femmes rurales défavorisées.
Sur le terrain, Aduna fait la différence en achetant les fruits aux cueilleuses et en les exportant en Europe sous la forme de superaliment, créant ainsi de nouveaux marchés pour les dérivés du baobab.
Aduna collecte les fruits directement dans les villages par l'intermédiaire de l'ONG, ce qui permet aux femmes de rester avec leur famille. Un revenu stable leur est offert, soit 1,7 fois le salaire minimum, ainsi qu'une prime biologique de 10%.
En outre, une partie de l'argent est prépayée, ce qui est très rare, et un fonds coopératif a été créé pour soutenir les femmes en cas d'urgence. Les femmes reçoivent de plus, via la coopérative, des formations sur l’égalité des genres, les questions financières et sur les changements climatiques.
Et c’est dans un centre de transformation mis en place par Aduna et basé localement que les fruits sont transformés en poudre, créant ainsi des opportunités d'emploi supplémentaires pour plus de 600 femmes.
“Je vends les fruits de baobab à Aduna et travaille dans le centre de transformation, ce qui me permet de passer plus de temps à la maison tout en étant mieux rémunérée. L'argent a servi à payer les frais de scolarité de ma fille et à acheter un vélo à mes 2 plus jeunes enfants pour qu’ils puissent parcourir les 7 km qui nous sépare de l'école primaire. Je dispose à présent de ressources pendant la période creuse pour nourrir ma famille et je peux aider mon mari à s'occuper des enfants. Je participe aussi aux prises de décisions puisque je contribue aux ressources du ménage.”
Une récente étude d'impact montre que, grâce aux revenus tirés de la récolte de fruit du baobab, la saison sèche devient la meilleure période de l'année, avec une augmentation de 200% du revenu des ménages.
Toutes ces familles ghanéennes abordent désormais la saison sèche avec confiance car elles savent qu'elles auront suffisamment de moyens pour subvenir aux besoins de leur famille. En outre, elles peuvent désormais prendre part aux décisions concernant l'utilisation de l'argent et le dépenser pour des choses essentielles comme l'éducation et les soins de santé.
Grâce à Alterfin et Aduna, la dynamique des ménages ghanéens se transforme et ces femmes représentent aujourd’hui une force économique indéniable.
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