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Au coeur des communautés pour comprendre notre impact

Vous le savez, nos décisions d’investissement sont guidées par la capacité de nos partenaires à améliorer le quotidien des communautés locales. Mais comment mesurons-nous l’impact de leur action? Découvrez-le avec Pallavi Hariharan, notre Environmental & Social Impact Manager.

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Au coeur des communautés pour comprendre notre impact

Vous le savez, nos décisions d’investissement sont guidées par la capacité de nos partenaires à améliorer le quotidien des communautés locales. Mais comment mesurons-nous l’impact de leur action? Découvrez-le avec Pallavi Hariharan, notre Environmental & Social Impact Manager.

Spécialiste de l’analyse de l’impact des investissements, Pallavi Hariharan a centré ses études sur les politiques publiques et les problématiques de développement. Après plusieurs années dans une institution de microfinance au Myanmar, elle a rejoint Alterfin en juillet de l’an dernier.

Son rôle? S’assurer que chaque investissement réalisé avec votre soutien ait le plus d’impact possible sur les communautés locales et sur l’environnement.

Pallavi Hariharan, Environmental & Social Impact Manager chez Alterfin

Concrètement, en quoi consiste votre travail?

Mon rôle est d’analyser chaque investissement d’Alterfin afin de comprendre comment il améliore les conditions de vie des communautés locales et contribue à la protection de l’environnement.

Une première étape a lieu avant la décision d’investissement: sur base des informations fournies par notre partenaire (ou futur partenaire), nous évaluons ses performances sociales et environnementales. Nous utilisons à cet effet un outil que nous avons développé pour Alterfin au cours des deux dernières années.

Mais comment savez-vous qu’un investissement a réellement eu un impact?

C’est là qu’intervient la deuxième étape: dans les années qui suivent l’investissement, nous récoltons des données auprès du partenaire. Notre but est alors de mesurer les conséquences concrètes sur l’environnement et sur les populations locales de l’action menée par notre partenaire grâce au financement que nous lui avons octroyé.

Par exemple, une augmentation du nombre de cultivateurs avec lesquels notre partenaire travaille, une augmentation du prix d’achat, un paiement plus rapide, etc. Ce sont ces changements qui permettent aux bénéficiaires de mieux rencontrer les besoins de leur famille.

Mais nous ne nous arrêtons pas là, et c’est ça que j’apprécie chez Alterfin. Nous complétons cette évaluation quantitative par une évaluation qualitative: chaque année, nous sélectionnons plusieurs partenaires et nous menons des entretiens avec les bénéficiaires pour mieux comprendre comment ils vivent, quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent et en quoi travailler avec nos partenaires impacte leur vie.

Producteurs et productrices de Nyamurinda © Alterfin

Qui avez-vous rencontré cette année?

Cette année, j’ai accompagné Michael, notre chargé d’investissements, au Rwanda et au Kenya pour rencontrer une série de partenaires. Nous avons commencé par Nyamurinda, une entreprise agricole qui achète le café de plus de 1.400 petits cultivateurs, le transforme et le commercialise. Notre équipe d’enquêteurs a rencontré 60 cultivatrices et cultivateurs pendant deux jours, d’abord pour des entretiens individuels, puis pour des discussions de groupe.

Comment se passent ces discussions?

Nous utilisons une méthodologie qui s’appelle FarmVoices. Elle a été développée par « Voices that Count », une organisation belge spécialisée dans les études d’impact. L’intérêt est que les entretiens ne partent pas, comme c’est souvent le cas, d’une liste de questions standard, qui risquent d’orienter les réponses des personnes interrogées.

La discussion commence par des questions très ouvertes: nous leur demandons par exemple de nous raconter les moments où ils se sont sentis découragés ou encouragés, et de nous expliquer pourquoi. Cela nous permet d’identifier ce qui est réellement important à leurs yeux, et ensuite de creuser ces aspects-là.

Avec Nyamurinda, par exemple, nous avons pu identifier qu’un des aspects les plus marquants de la relation était le soutien financier: beaucoup de cultivatrices et de cultivateurs ont vécu une crise au sein de leur famille qui a entraîné des dépenses inattendues. Nyamurinda leur a octroyé un crédit qui leur a permis de faire face à ces difficultés. Découvrez leur histoire en vidéo:

Parlez-vous aussi avec les partenaires?

Naturellement! Nous avons rencontré une série de responsables au sein de nos entreprises partenaires au Rwanda et au Kenya pour mieux comprendre le rôle qu’Alterfin a joué dans leur développement et quelles étaient leurs difficultés dans la recherche d’un financement.

Pour Nyamurinda, par exemple, le problème réside dans les garanties exigées par les banques locales pour accorder un prêt. Celles-ci s’élèvent à trois fois le montant octroyé! Pour des entreprises plus grandes, ce n’est pas un problème, mais Nyamurinda n’avait tout simplement pas assez de terres ou de bâtiments pour constituer de telles garanties. Et c’est là que le positionnement d’Alterfin prend tout son sens.

Qu’entendez-vous par « le positionnement d’Alterfin »?

Nous sommes littéralement le « chaînon manquant » dans l’écosystème de financement des pays où nous travaillons. Les entreprises agricoles de plus grande taille, qui ont des besoins financiers supérieurs à 1 million d’euros, trouvent des financements auprès du système bancaire « classique ».

Les micro-entreprises, elles, peuvent faire appel à la microfinance pour des prêts de quelques centaines à quelques milliers d’euros. Mais pour une petite entreprise comme Nyamurinda, qui avait besoin d’environ 150 000 euros, il n’y avait pas d’acteur capable de répondre à ce besoin à des conditions acceptables. C’est dans ce sens que nous sommes uniques.

Et c’est ce qui vous plaît chez Alterfin ?

Oui, exactement. Ce n’est pas juste un discours: beaucoup de partenaires agricoles nous disent que nous sommes le seul investisseur qui accepte de travailler avec eux. Avec plus de 25 ans d’expérience, nous avons appris à évaluer les risques et le potentiel de ces petites entreprises agricoles, et nous pouvons les financer à des conditions adaptées à leurs besoins.

Pourquoi c’est aussi important ? Ces organisations travaillent avec les petits cultivateurs, qui produisent un tiers de la nourriture consommée dans le monde, et représentent trois quarts des populations pauvres de la planète. En les finançant, nous avons un vrai impact sur les conditions de vie des personnes les plus vulnérables.

À LA RENCONTRE DE NOS PARTENAIRES ET DE LEURS BÉNÉFICIAIRES FINAUX

Suivez Pallavi au Rwanda et au Kenya et découvrez quelques témoignages qu’elle a recueillis avec son équipe:

Eclof

Institution de microfinance, partenaire depuis 2014

« Alterfin est arrivé à un moment où nous éprouvions des difficultés à obtenir de nouveaux financements. Nous avons obtenu un prêt avec de bonnes conditions de remboursement, qui nous a permis de grandir et de travailler avec plus de bénéficiaires. »

Josphat Pius, responsable financier

Source: interviews partenaires

Phyma Fresh Produce

Entreprise agricole, partenaire depuis 2016

« Alterfin a été un soutien tout au long de notre parcours. Grâce à cette relation de long terme, nous avons pu mettre plus de fermiers en contact avec des marchés stables pour leurs produits, et nous développer autour d’autres chaînes de valeur. Aujourd’hui, nous sommes à la fin du processus pour obtenir la certification Global GAP-GRASP. »

Phyllis Maina, managing Director

Source: interviews partenaires

Mahembe Coffee

Entreprise agricole, partenaire depuis 2021

« Alterfin est notre seul prêteur international. Ce partenariat a généré plus de confiance chez nos acheteurs internationaux, et nous avons pu conclure de nouveaux contrats d’exportation l’an dernier. Aujourd’hui, nous travaillons avec plus de cultivateurs et nous avons une demande régulière de nos acheteurs. Nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration avec Alterfin. » 

Willy Musabyimana, responsable des opérations

Source: interviews partenaires

Nyamurinda Coffee Growers

Entreprise agricole, partenaire depuis 2021

« Le moment où je me suis sentie encouragée de travailler avec Nyamurinda ? C’est quand j’ai pu acheter des fournitures scolaires et en même temps payer une assurance soins de santé. J’ai pu faire les deux dépenses le même jour grâce à l’argent reçu pour la vente de mes grains de café à Nyamurinda. Je me suis vraiment sentie fière ce jour-là. Nyamurinda est une entreprise très bien organisée. Depuis que je collabore avec eux, j’ai été soutenue dans tous les domaines, y compris le bien-être de ma famille. »

Une productrice de café de Nyamurinda

Source: étude d’impact

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